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AgroCity - die Stadt für Afrika : Skizzen zu einer neuen Urbanität

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(2017)

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    7 years ago (last updated 7 years ago)
    Le livre de Al Imfeld essaye avec des constats et développement des théories d’introduire l’idée d’une Agrocity, d’une ville qui a une agriculture inhérente qu’elle rejette aujourd’hui. Al Imfeld, né le 14.01.1935 à Lachen, Schwyz et décédé le 14.02.2017 à Zurich, était un théologien, publiciste et écrivain suisse. Il a grandi dans une famille de paysans et a après le gymnase joint la Société missionnaire de Bethléem pour devenir un prêtre. Après sa formation il a étudié théologie et philosophie et a été diplômé en théologie protestante aux états-unis. De suite il a étudié les sciences des religions, la sociologie du développement, le journalisme et l’agriculture tropicale. Al Imfeld avait la reptation d’être un expert de l’Afrique, un éclaireur entre l’Afrique noire et l’Europe, ce qu’il démontre aussi avec ce livre. Il essaye de faire comprendre des pensées et idées africaines et souligne l’importance de leur application dans le futur du continent. Les themes de tous ses articles et publications tournaient autours de la religion et des thèmes en matière de politique du développement. Aussi dans le livre “Agrocity” il donne une importance aux religions et rites diverses exercé en Afrique et les met en lien avec certains évolutions de la ville. L’auteur commence avec une introduction de son intérêt pour les villes africaines accompagné par un peux d’histoire générale. Beaucoup tourne autour des tentatives d’explication pourquoi on arrive aux problématiques des villes d’aujourd’hui. Dans des textes presque indépendants et complémentaires mais pas répétitives, comme le décrit lui meme, il introduit sa manière de voir l’avenir des ville africaines qui devrait être plus fondée sur l’agriculture. A la fin il introduit une série de thèses et un manifest pour sa vision d’une Agrocity, allant de la grande échelle jusqu'au détail de quelles plantes utiles à cultiver. Une pensée qui m’a particulièrement frappé est que les gens de la campagne qui se rendent en ville pour profiter de sa force économique se distancent de l’agriculture en général et encore plus particulièrement de l’agriculture traditionnelle comme quelque chose de primitive. “In der Kolonialzeit hatten die Afrikaner zwangsweise auf den Farmen der Weissen von Kenia, Malawi, Mosambik, Rhodesien oder Sambia zu arbeiten. Das hatte auf die spätere Landwirtschaft nach der Unabhängigkeit des Kontinents verheerende Nachwirkungen: Landarbeit wurde vor allem von Männern verachtet; geschätzt wurde das Land bloss als Ort der Erinnerung und des Kontaktes mit den Ahnen. Auch hatten die Kolonialisten die traditionelle afrikanische Landwirtschaft verspottet und als primitiv hingestellt. So wollte nach der Unabhängigkeit niemand mehr Landwirtschaft betreiben, man wollte modern sein und nicht primitiv.” p.49 Il évoque aussi qu’avec l’approche générale des colons d’améliorer l’agriculture sur le continent à travers la technologie moderne et en même temps le dénigrement de sa version traditionnelle et plutôt informelle les colons ont changé la relation des peuples africains avec l’agriculture. On peut aussi s’imaginer qu’avec l’indépendance et la liberté les gens voulaient fuir du travail à la main fatigant qu’il était lié à l’esclavage. C’est une manière plutôt généraliste de voir la perte de valeur de l’agriculture en Afrique, il y a certainement d’autres facteurs plus locales dépendant le terrain, la situation économique, la politique et cetera mais cette une première approche qui me parait intéressant. Finalement aussi l’amélioration de l’éducation avec la promesse de pouvoir sortir de la pauvreté et du travail agricole d’aller à l’université en ville et recevoir une formation supérieure a encouragé l’exode rural et l’abandon de l’agriculture. Une autre chose à ne pas sous-estimer est la perte d’un certain savoir traditionnel agricole qui venait avec l’implantation de l’agriculture industrielle par les colons et leur diffamation de toute autre chose. C’est une agriculture qui est plus adapté aux sols africains avec peux de humus et aux conditions climatiques extrêmes qu’une agriculture industrielle à la grande échelle. Une question qu’on pourrait se demander est si la formation scolaire mets assez en valeur l’agriculture et son bénéfice pour la société? Un autre passage du livre que je trouvais intéressant est dans une partie ou l’auteur explique plusieurs examples urbanistiques avec leur problématiques, dont celui du slum de Chitungwiza au Zimbabwe. “Obwohl täglich gegen 100’000 Menschen aus Chitungwiza zur Arbeit nach Harare fuhren, plante die Regierung keine Verbesserungen - weder beim Strassensytem noch beim Transportunternehmen. 2012 zahlten die Benutzer der Busse für die Fahrt zur Arbeit und zurück bis zur Hälfte ihres Verdiensts…” p.132 La plupart des habitants du slum travaillent au centre-ville et sont forcés de prendre le seul moyen de disponible grâce à un monopole de la compagnie de bus publique du pays. Pour leur l'aller-retour au travail les gens doivent payer jusqu’à la moitié de leur salaire pour un service lamentable. La grande question qu’on peut sous entendre est si l’état essaye de garder les conditions de vie délibérément bas pour éviter la croissance du slum et finalement provoquer les gens de se déplacer. La pensée se renforce quand on regarde la situation politique, le slum est un centre de la partie oppositionnelle MDC (Movement for Democratic Change) du gouvernement ce qui amène encore une autre dimension au conflit. A force de cette constellation politique le gouvernement a introduit un obstacle après l’autre, par exemple quand à cause l’embouteillage permanente des marchés de rue se sont développés ils étaient interdit sans raison claire. On peut constater qu’après les rêves de l’indépendance la situation politique rivale et la négligence du slum ont bloqué chaque tentative d’amélioration de la situation qui s’est seulement empiré avec la forte croissance de la population. A ce point il faudrait se demander pourquoi le gouvernement ferait un tel effort pour empêcher un développement futur au dehors de la rivalité politique? Est-ce que c’est un problème d’ethnies? Est-ce que les planificateurs ont espéré d’empêcher les gens de la campagne de continuer l’exode rural? Je trouve une citation de Chenjerai Howe que l’auteur utilise plus loin dans le chapitre résume bien les enjeu. “Die Regierung pflegt bewusst den Slum. Sie schafft ihn systematisch, um nachher den betroffenen Menschen alle Schuld am Elend zuzuschieben. Zynisch sagt die Regierung, dass diese Leute träge faul und dreckig sind.” p.134 Il constate que le gouvernement soigne consciemment le slum pour ensuite pouvoir declarer ses habitants responsables de toute la misère. C’est évident que une telle situation arrange une partie politique en pouvoir pour cacher des faiblesses ou faillites. La question est jusqu’à ou un gouvernement est prêt d’aller? Jusqu'à quel point les habitants endurent les conditions et quand? C’est un jeu dangereux qui peut rapidement emmener un déclenchement en tumultes et tourner contre les coupables. Le gouvernement fait tout pour éviter le développement de résistance, elle ne s’occupe peu de l’éducation et de la santé publique et cetera. C’est la ou la situation nous rappèle presque les villes coloniales même si elle s’exprime différemment et moins forte. Ici aussi on pourrait voir deux parties de la ville, une riche et équipé, l’autre au bord de la ville, pauvre et improvisé. Au lieu de la couleur de peau succédé la différence de la classe sociale, souvent lié à une ethnie et une orientation politique. A la fin du livre l’auteur présente ses 10 thèses pour une nouvelle ville africaine, les metropoles devrait être politiquement et géographiquement plus polycentriques que aujourd'hui et pourrait comme ça permettre de laisser de l’espace pour l’agriculture. Dans ses thèses il va depuis des grandes pensées sur le continent jusqu'à des idées pour la petite échelle comme quels plantes et animaux peut amener une facade verte. Dans le point 9 il traite de nouveau les slums et fait une comparaison intéressante. “Slums können auf dem afrikanischen Kontinent nicht nur unter dem Gesichtspunkt der Armut gesehen werden. Wir könnten diese Situation besser mit unseren Flüchtlingslagern oder Asylantenheimen erfassen; hier wie dort sind die Migranten in Wartestellung und haben die Hoffnung eines Tages herauszukommen und etwas Glück zu finden.” p.208 Premièrement il appèle les gens vivant dans les slums migrants ce qui souligne déjà une approche qui se différé de la manière habituelle de les voir comme résidents. De plus il souligne que leur situation ne doit pas être regardé comme pauvre et causé par leur propre responsabilité, au contraire à ses endroits on trouve habituellement plus d’initiative et de volonté d’améliorer la situation. Ici il faudrait se demander quand le point critique du renoncement à soi-même est atteint, quand les conditions lamentables sont acceptés comme fait. Après avoir vu les exemples figurant dans le livre il me semble que presque chaque fois une force politique, naturelle ou sociale empêche de relever le vrai potentiel des habitants des slums. C’est comme s’il aurait un énorme potentiel de savoir et initiative qui reste inutilisé. Il faudrait trouver plus d’approches de dégager ce potentiel et l’utiliser pour des planifications futurs au lieu de lutter contre les conséquences comme le font beaucoup organisation d'aide humanitaires. Ce n’est pas qu’ils n’aident pas à améliorer la situation mais ils acceptent la situation comme fait et travaillent contre les problèmes résultants au lieu d’attaquer les faiblesses à une plus grande échelle. Mathare Valley, un slum de Nairobi est même devenue une attraction touristique par pitié, est-ce que c’est une bonne chose parc-ce que ça aide a rendre publique le malheur? Ou c’est plutôt mauvais parce que ca provoque une pitié par touristes qui ne va pas à la source des problèmes sauf que le slum peut devenir dependent de cet pitié? Le livre “Agrocity - Die Stadt für Afrika” relève beaucoup de problématiques en rapport avec ces pensées et essaye de montrer que l’agriculture devrait jouer un role beaucoup plus importante dans les futurs villes africaines. Pour sa vison d’une ville nouvelle, d’une vraie Agrocity, l’auteur propose finalement dix thèses et un manifest qui résument et clarifient les idées déjà évoqués dans les chapitres précédents. Le livre se lit comme une collection de pensées et essais avec des thèmes qui reviennent plusieurs fois. Dés fois les idées paraissent presque trop précises par rapport à une recherche pas très approfondie, dés fois ce sont des spéculations très vagues. L’auteur avertit le lecteur que ce sont des chapitres des fois détachés mais il me parait qu’il manque une certaine cohérence en face des pensées évoqués et leur justification. Les pensés relevés dans cette note de lecture montrent la complexité des enjeux dans les villes et slums africaines et essayent de comprendre les difficultés d’amener un changement dans ces urbanisations. Il y a une multitude de facteurs impliqué, le patrimoine colonial, des rêves et conflits politiques, des pressions sociales et cetera. Ce qui parait évident c’est que avec une intégration et une revalorisation de l’agriculture on pourrait s’imaginer un futur plus promettant mais pour atteindre cela il faut un changement dans l’esprit de la société. L’agriculture doit perdre sa reputation de travail impopulaire pour les pauvres et elle ne doit pas cesser d’être exercé quand les gens se rendent en ville.
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