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La gestion des déchets urbains: des solutions pour l'Afrique

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(2001)

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  • @mgb

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  • @aphe
    10 years ago
    A) Présentation générale de l’ouvrage « La gestion des déchets urbains, des solutions pour l’Afrique » est un ouvrage édité en 2001 et coordonné par Adepoju G. Onibokun, directeur général du Centre for African Settlements Studies and Development au Nigéria. Il fait la synthèse comparative de quatre études de cas, quatre villes africaines, menées par quatre équipes de chercheurs sur la question de la gestion des déchets sous l’angle de la gouvernance. Les villes sélectionnées sont : Abidjan en Côte d’Ivoire, pays francophone d’Afrique occidentale ; Ibadan au Nigéria, pays anglophone d’Afrique occidentale ; Dar es-Salaam en Tanzanie, pays d’Afrique orientale ; et Johannesburg en Afrique du Sud. Les auteurs sont des experts provenant d’organismes qui s’occupent de la gestion des déchets. Ils ont été conseillers ou directeurs de bureaux de certaines agences des Nations Unies, d’organisations non gouvernementales de recherche, de services municipaux, d’établissements universitaires et d’instituts en Afrique. Ils sont tous membres de l’African Research Network for Urban Management (ARNUM) qui a bénéficié d’un financement du Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI) du Canada. L’ouvrage propose tout d’abord une vue d’ensemble du débat sur la nouvelle notion de gouvernance, les différents concepts en cours, confrontée à la question opérationnelle souvent négligée et inefficace de la gestion des déchets urbains en Afrique. Il s’en suit la présentation des différents cas d’étude suivant une méthodologie commune analysant les systèmes et les démarches de gestion des déchets liés à chaque contexte. Il propose ensuite une synthèse analytique et comparative des quatre villes africaines en question en évaluant l’efficacité des différents modes de gestion d’un point de vue politique, sociologique, économique et environnemental. Enfin, il émet des recommandations afin d’aboutir à une gestion efficace et durable des déchets urbains, objectif étroitement lié aux impératifs de bonne gouvernance. B) Principaux thèmes développés A la recherche d’une définition de la bonne gouvernance La question de la gouvernance dans son changement de paradigme par rapport au fait de gouverner occupe une place prépondérante dans le discours et le cadre conceptuel que se fixent les auteurs. Il s’agit non seulement de comparer les différents concepts en cours sur la question mais aussi d’en évaluer les limites afin d’en faire ressortir une définition acceptable admise par le groupe. A chacun sa joute théorique mettant en opposition différents courant de pensée. La plus diverse et la plus structurée se situe en Afrique du Sud où la définition se dispute entre un modèle prescriptif de la démocratie libéral classique, un modèle mettant en avant les relations entre l’Etat et la société civile, un modèle idéologique occidental qui impose une démocratie politique avec pour objectif d’aboutir à une modernisation socio-économique, et enfin un modèle qui superpose la sphère de la gouvernance avec la sphère publique interrogeant les relations entre les organismes (p.173). Nous pouvons alors définir la bonne gouvernance par la conjonction d’une bonne administration, une démocratisation politique, les relations entre l’Etat et la société civile, et l’émergence de la société civile en tant qu’acteur de son développement. Mais cela ne suffit pas, il faut s’élever encore de ces quatre approches pour proposer une approche plus globale reposant sur une « vision systémique du monde en vertu de laquelle le tout est plus que la somme de ses parties », les relations définissant à la fois « la nature essentielle de chaque partie et la dynamique du tout » (p.178). Le biais historique et politique Dans la présentation du contexte auquel s’applique cette notion de gouvernance, non seulement du continent Africain mais aussi des différentes villes étudiées, s’impose le poids de l’histoire et des bouleversements politiques. Pour tous ces pays, c’est une histoire qui commence avec la colonisation. L’urbanisation s’enracine au sol comme une appropriation « miniature » du territoire indigène où la planification impose une ségrégation spatiale, une gestion urbaine différenciée et hiérarchisée, et évidemment une séparation ethnique des hommes. C’est donc la source du déséquilibre entre quartiers blancs et ghettos noirs, l’investissement inégal en infrastructure, les inégalités de services. L’indépendance représente alors un espoir formidable alors que l’Afrique du Sud attendra longtemps sa libération. Malheureusement la désillusion ne s’est pas fait attendre avec son lot de corruption et de népotisme, de clientélisme et d’incompétence, où les crises économiques succèdent aux crises politiques, et où la misère des campagnes migre en masse vers les villes. Mais c’est aussi de là que viennent les premières leçons, en creux, reflets des manques et des besoins faisant le lien essentiel entre le fait de gouverner et la fourniture de services à une population toujours fortement inégale. Un autre tournant fut la décentralisation, même si elle est surtout affirmée à Dar es-Salaam et ensuite à Johannesburg, elle demeure en filigrane dans les autres cas d’étude. De nouvelles lois viennent redéfinir le cadre institutionnel national et les responsabilités de chaque échelon administratif. Les villes s’affirment alors en tant que collectivités, administrations et autorités locales. Dans cette réorganisation, cette transition comme on dit en Afrique du Sud, les auteurs souligne souvent la multiplication des acteurs dans la gestion urbaine, tout d’abord étatiques dans la représentation ministérielle mais aussi par la création d’organismes ad-oc venant faire le lien avec les villes. Les rôles et responsabilités sont souvent peu clairs, créant des confusions, des conflits et enfin des problèmes de coordination entre des instances censées travailler ensemble. Il ne suffit donc pas d’être nombreux mais d’être compétent et efficace. Vers le partenariat public-privé Avec la décentralisation et le transfert de responsabilité, il a souvent manqué le transfert de compétences et le transfert des moyens financiers. Tous les pays et donc toutes les villes se sont tournés vers le secteur privé pour assurer le service. Si Abidjan a fait le choix de tout transférer à un opérateur privé, les autres villes font face à une multitude d’acteurs qui interviennent à différents stade du processus de collecte et de traitement des déchets solides, liquides et industriels. Malheureusement la participation du secteur privé, bien que plus efficace que le secteur public, demeure faible et n’assure qu’une couverture limitée de la population, notamment des plus pauvres, pour des raisons organisationnelles et politiques, des limites marketing auprès de la population, et surtout des raisons techniques d’équipement vieillissant et couteux à entretenir. Les auteurs rappellent là encore le manque d’organisation et de transparence de l’Etat dans sa passation des marchés et dans l’application de ses propres règles, soulignant par là son ingérence continue dans les affaires locales. Le partenariat public-privé reste une voie à développer d’avantage au vue des difficultés financières et budgétaires des administrations, mais pour lesquels il faut des règles claires définissant les responsabilités et obligations de chacun des acteurs inpliqués. De la participation citoyenne au rôle de la société civile et des ONGs Au-delà de l’aspect démocratique, la participation de la société civile ne peut être que bénéfique dans la gestion des déchets urbains. En tant que premier producteur de déchets et premier bénéficiaire du service de collecte, les foyers mais aussi les entreprises doivent être étroitement intégrés dans le schéma de gestion des déchets, en étant informés et si possible consultés dans les instances de décisions. La société civile comprend aussi les groupements communautaires qui font soit du lobby et des campagnes d’information soit directement ou indirectement des travaux d’assainissement/recyclage dans les quartiers où les grands opérateurs privés ont peine à pénétrer. C’est ici l’affirmation d’une revendication citoyenne portée par le peuple et exigée par la société. C) Thèmes et pistes critiques L’ouvrage tente logiquement de couvrir toutes les sphères d’influence, toutes les conditions préalables à la bonne gouvernance, du cadre conceptuel à l’ensemble des critères opérationnels dans la gestion des déchets en milieu urbain. C’est donc un ouvrage extrêmement intéressant dans sa vision holistique et son analyse comparative des études de cas très bien documentées. Il faut cependant relever la redondance du discours théorique sur la notion de gouvernance qui revient comme point d’ancrage de chacune des parties alors que l’affirmation d’une définition commune aurait suffi au lecteur. A contrario, si l’on comprend que chaque cas est différent avec des contraintes différentes, il est dommage que les études de cas ne suivent pas toujours le même cadre rendant parfois difficile la comparaison. Même si l’étude s’appuie sur des rapports des années 1990, la construction analytique reste pertinente et très intéressante. Pour preuve, les thèmes de la gouvernance, du Partenariat Public-Privé et de la participation de la société civile restent d’actualités sur le continent Africain autant qu’ailleurs. Malheureusement la question de la gestion des déchets reste toute aussi prégnante avec ses aléas directe sur la santé publique et auxquels d’ajoute des préoccupations environnementales de plus en plus ancrées dans la société. Enfin, les recommandations couvrent un spectre très large de conditions et d’activités. Il est dommage que le mode prescriptif manque de hiérarchie car il peut sembler difficile de chercher à atteindre l’ensemble des préalables de la bonne gouvernance pour aboutir à une gestion efficace et durable des déchets de toute sorte. Il serait en tout cas fort intéressant d’actualiser l’étude avec des informations plus récentes, et vérifier ainsi les hypothèses et les recommandations présentes dans la synthèse de l’ouvrage face à ce qui a pu être mis en œuvre au cours de la décennie passée dans ces quatre villes. D) Bibliographie - « Décentralisation et gouvernance de la diversité - Les services urbains en Afrique anglophone », Sylvy Jaglin, ENPC-LATTS, in FOURCHARD Laurent (dir.) Gouverner les villes d’Afrique : Etat, gouvernement local et acteurs privés, Paris, Karthala/CEAN, pp. 21-34 (coll. L’Afrique Politique), 2007 halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/17/68/69/DOC/Jaglin_V5.doc - « Décentralisation et gouvernance urbaine en Afrique Subsaharienne – Afrique du Sud, Ethiopie, Nigéria, Tanzanie », Alain Dubresson (dir.), PRUD, Synthèse des résultats, juin 2004. www.gemdev.org/prud/syntheses/Alain_Dubresson.pdf‎ - Outils destinés aux PPP municipaux en faveur des pauvres, UNDP, PPP for the Urban Environment. http://pppue.undp.2margraf.com/fr/ - "Analyse de la participation citoyenne autour de la gestion des déchets dans la ville de Ouagadougou (Burkina Faso)", TRAORÉ Maïmouna (2011), communication à la deuxième journée doctorale sur la participation du public et la démocratie participative, École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris, 18 octobre 2011. http://www.participation-et-democratie.fr/fr/node/924
  • @mgb
    10 years ago
    LA GESTION DE DÉCHETS URBAINS Des solutions pour l’Afrique Sous la direction d’Adepoju G. Onibokun Editoriale CRDI-Karthala Présentation Adepoju G. Onibokun est titulaire d'un doctorat en urbanisme et en aménagement régional de l'Université de Waterloo (Canada). Il a siégé dans de nombreux comités consultatifs fédéraux et régionaux sur les questions urbaines au Nigeria. Il est le premier professeur nigérian d'urbanisme et d'aménagement régional et a enseigné dans plusieurs universités au Nigeria et l'Université d'Illinois à Urbana. Il a également été consultant pour l'Organisation Mondiale de la Santé, la Banque mondiale et l'Organisation des Nations Unies sur les questions liées à l'urbanisme, à l'aménagement régional, au développement d’infrastructures et à la création d'institutions. M. Onibokun est fondateur et le directeur général du CASSAD. Autres auteurs qui participent dans le même ouvrage : Koffi Attahi, David Hutt, J.M. Lusugga Kironde, J.A. Kumuyi, Mark Swilling Dans cet ouvrage l’auteur analyse des systèmes de gestion des déchets urbains de quatre villes africaines, Abdijan, Ibadan, Dar es-Salaam et Johannesburg. Ces cas concrets et leur comparaison permettent de mettre en évidence un certain nombre de caractéristiques communes et de problématiques que nous discuterons. La gouvernance en matière de gestion des déchets en Afrique est étroitement associée à l'évolution des administrations locales. Le désordre qui semble régner à cet égard dans nombre de villes africaines tire son origine de la période coloniale. Probablement parce que la plus part de villes ce sont créées sur de systèmes occidentaux et de la même façon ont crues sans une politique urbaine claire. La répartition inégale des ressources affectées à la prestation des services persiste, malgré les changements politiques qui se sont produits récemment dans ces pays. On observe toujours une discrimination entre différents secteurs urbains au plan de la prestation des services selon leur origine : des quartiers résidentiels des classes sociales les plus aisée ou non. Historiquement on observe un transfert constant de responsabilités entre les organismes et les divers niveaux d'administration, et entre ceux-ci et le secteur privé. La gestion des déchets compte maintenant de nombreux acteurs. Bien qu'elle soit considérée généralement comme une question locale, les gouvernements centraux et les institutions nationales y jouent un rôle important et assument des responsabilités considérables. Au même temps, ces institutions et équipes gouvernementales présentent une instabilité notoire, aussi tant que les organismes d'exécution. La réduction ou l'expansion de l'équipe gouvernementale entraîne chaque fois une redéfinition des responsabilités et des hiérarchies, ainsi que la nomination de nouveaux dirigeants. Les gouvernements centraux interviennent souvent dans la gestion des déchets qu’en périodes de crises. En règle générale, les institutions responsables de la gestion des déchets sont en conflit avec les administrations locales. Cette situation donne lieu souvent à la politisation de la gestion des déchets qui fait en sorte que l'administration locale est moins en mesure de contrôler et d'évaluer les activités de gestion. Les systèmes actuels demeurent très instables et inefficaces. Il est évident, dans la plupart de cas, que l'élimination des déchets ne compte pas parmi les priorités des administrations locales. Il est donc urgent de : Implanter des structures appropriées pour assurer une bonne gouvernance ; Informer la population pour lui faire comprendre la nécessité de participer pleinement au processus électoral ; Mettre en place des mécanismes appropriés pour assurer l'élection de personnes compétentes. L'expérience des quatre villes révèle qu'aucun système de gestion des déchets ne peut être efficace sans revenus suffisants. Ceux de la plupart des administrations municipales d'Afrique sont très faibles. Pour tant les villes doivent produire plus de recettes et gérer leurs ressources plus judicieusement. Unes des caractéristiques de la gouvernance en matière de gestion des déchets dans les quatre villes étudiées est la participation limitée de la société civile à la formulation des politiques et au sein des organismes d'exécution, des citoyens au fonctionnement et à l'entretien du système et des petits entrepreneurs à l'exécution des projets. Une bonne gouvernance nécessite la collaboration de la population. Les gouvernements centraux devraient encourager les administrations locales, en montrant l'exemple et en adoptant des règlements, à faire preuve de transparence et de responsabilité envers eux-mêmes et envers les citoyens. Pour que les systèmes de collecte des déchets solides soient efficaces, les citoyens doivent connaître leurs responsabilités quotidiennes, les gestes à adopter, les horaires de collecte, la procédure standard et l'emplacement des sites adéquats. Les systèmes de gestion des déchets des quatre villes varient d´un système fortement privatisé comme à Abidjan au système essentiellement public de Johannesburg, se situant entre ces deux extrêmes ceux d'Ibadan et de Dar es-Salaam. Dans l'ensemble la participation du secteur privé demeure très faible. Il existe un système de collecte à domicile à Johannesburg et à Dar es-Salaam, alors que dans les cas d'Abidjan et d'Ibadan la collecte au porte à porte incombe surtout aux ménages, aux petits pré-collecteurs et aux trieurs, qui sont pour la plupart employés par les résidents. A Abidjan et Dar es-Salaam, les résidents sont satisfaits de leurs services mais sont très hostiles à l'endroit des gros entrepreneurs, les accusant de déversements sauvages. Suite à la collecte, les ordures sont déposées dans des bennes sur les zones de dépotoirs. C'est uniquement dans le cas de Johannesburg que ce système se révèle adéquat, et malgré tout, encore une grande quantité de déchets sont jetés n'importe où à proximité, même si cela reste dans une moindre mesure que dans les trois autres villes. Jusqu'à maintenant, les techniques d'élimination des déchets solides dans les quatre villes étudiées sont axées sur l'efficacité plutôt que sur une gestion durable des ressources, comme en témoigne le recours très limité au recyclage. Le réseau de récupérateurs et de recycleurs n'est ni organisé ni reconnu, et il n'existe encore aucun texte de loi pour régir leurs activités. Pour ce qui est de la gestion des déchets industriels, toutes les villes ont mis l'accent sur l'adoption de lois dont l'application reste toutefois difficile à contrôler. Compte tenu des contraintes financières et de l'infrastructure limitée avec lesquelles doit composer le secteur public par rapport à ses besoins, le secteur privé devrait participer à la gestion des déchets selon une démarche participative réciproque. L'expérience d'Abidjan, d'Ibadan et de Dar es-Salaam a également montré que le secteur privé, malgré ses divers problèmes, gère les déchets plus efficacement que le secteur public. En règle générale, la gestion urbaine dans les quatre villes étudiées repose sur des facteurs économiques. Depuis la période coloniale, les gouvernements ont établi des installations et des services dans les secteurs à faible densité (et à revenu élevé), sans se soucier des coûts. Ces services étaient fournis gratuitement ou à tarif réduit, alors que les recettes étaient délibérément réduites. Il n’y a pas eu une révision du système de gestion des déchets et pour cette raison ne sont pas durables. La gestion des déchets dans presque toutes les villes est aux prises avec une pénurie généralisée de personnel qualifié, attribuable notamment au fait que ces emplois sont mal considérés et mal rémunérés. En outre, la plupart des véhicules ne sont pas en bon état parce qu'ils sont mal entretenus. L'expérience d'autres pays africaines a démontré que les gens sont disposés à payer pour des services de collecte des déchets s'ils sont efficaces et si un mécanisme adéquat de perception des fiais et de sanction en cas de défaut de paiement est établi. Les gouvernements étrangers et les organismes donataires interviennent dans la gestion des déchets dans les quatre villes étudiées. Cette intervention prend diverses formes, qu'il s'agisse de la tenue d'études de faisabilité, de la préparation de plans-cadres, de dons (en espèces ou en nature), du nettoyage d'urgence en cas de crise des déchets solides ou du parrainage d'organismes communautaires et d'ONG. Bien que ces interventions soient parvenues à atténuer les problèmes liés aux déchets dans les villes étudiées, elles en ont donné lieu à un état de dépendance en pas adoptent des technologies durables à petite échelle donnent la possibilité d’un entretien adaptée a la réalité africaine. Conclusion Au regard de cette étude, on peu remarquer que le principal problème de la gestion des déchets urbains dans ces pays africains est la manque de volonté politique. Depuis l’administration il devient indispensable d'envisager l'urbanisme, et notamment la gestion des déchets, de façon globale. Selon l’auteur le gouvernement devrait encourager la privatisation de la gestion des déchets, notamment la collecte, le transport, l'élimination et le recyclage. Mais il nous semble que la question du renforcement de l’administration est une problématique déterminante pour arriver à une gestion pérenne de la chaine de déchets. Cela permet que des solutions endogènes et novatrices apparaissent. Avec souvent très peu de moyens, et en dépit des multiples obstacles rencontrés, certaines de ces solutions s’enracinent. Il n'en demeure pas moins que la recherche, sur ces solutions ou sur de nouvelles solutions, a besoin d’être soutenue pour en accélérer le développement et la diffusion. - DIABAGATE Souleymane 2008 : Dynamique urbaine et gestion des déchets ménagers dans la région de la vallée du Bandama : cas des communes urbaines du département de Dabakala - BANQUE MONDIALE, 1989, Towards sustainable development in sub-Saharan Africa, Washington, Banque mondiale. - Ministère des Affaires étrangères/Programme Solidarité Eau (pS-Eau)/Partenariat pour le Développement Municipal (PDM) 2000: Gestion durable des déchets et de l’assainissement urbain http://www.jica.go.jp/french/news/field/120409_01.html
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