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Politique de la ville et logiques d'acteurs. A la recherche d'alternatives d'aménagement pour les quartiers informels de Libreville (Gabon), Exercice

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(2006)

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  • @mlmasferrer

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  • @mlmasferrer
    @mlmasferrer 9 years ago
    A) Comme deuxième exercice pour le MOOC “Villes africaines: Introduction à la planification urbaine” nous avons été demandés de sélectionner un ouvrage sur le thème de l’urbanisation en Afrique. Une fois choisi l’ouvrage nous devons le lire, rédiger un court résumé du livre et faire une critique objective de celui-ci. J’ai choisi l’ouvrage titré « Politique de la ville et logique d’acteurs. A la recherche d’alternatives pour les quartiers informels de Libreville (Gabon).Cet ouvrage est une thèse doctorale rédigée par Fidèle-Marcellin ALLOGHO-NKONGHE, un élève à l’Université de Montpellier III-Paul Valéry qui a étudié Géographie et Aménagement de l’espace. Sa thèse se concentre surtout à la ville africaine de Libreville à Gabon. Elle est en effet un cas d’étude de cette ville, qui comme comme la majorité des villes africaines, « souffre d’un manque d’encadrement urbain » (Allogho 7) et d’une faiblesse de gestion urbaine à cause de l’anarchie qui gouverne les quartiers précaires et les bidonvilles et qui lamentablement, d’après les statistiques, sont ceux-ci qui font la ville grandir pas seulement en termes d’infrastructure mais aussi en termes démographiques. B) L’ouvrage analyse la plupart des aspects sur lesquels nous avons appris dans le cours, tels que la question de l’informalité, de l’urbanisme participatif, de la spatialité, de la morphologie du terrain, des aménagements et des infrastructures, etc. Le lecteur retrouve aussi une forte critique des politiciens et des autorités d’Afrique, puisqu’étant capables de mieux gérer et administrer la ville, ils laissent aux migrants s’installer où ils veulent. De la même manière, les documents officiels (i.e. code d’urbanisme) sont plus destinés à plaire aux bailleurs de fonds qu’à aider à la planification urbaine (Allogho 8, 81, 82). Comme l’indique le titre de l’ouvrage, l’objectif de l’auteur est d’identifier les problèmes qui possède la ville de Libreville, de les analyser pour déterminer qu’est-ce-qui cause ces adversités, et puis offrir une série de solutions durables. Celles-ci, concluent l’auteur, doivent intégrer la modernité et la totalité des aspects culturels pour conserver l’idiosyncrasie des habitants. En effet, il déclare dès le début qu’« il apparaît nécessaire d’essayer pour les villes comme Libreville, un plan d’urbanisme qui concilie modernité et pratiques des traditions, en impliquant et en tenant en compte des valeurs d’usage traditionnels et des acteurs-habitants » (Allogho 9 )(urbanisme participatif). Elle contient aussi trois questions majeures en relation avec la thématique principale qui sont développées tout au long des sections. Additionnelment, le rôle crucial du géographe est emphatisé continument et est considéré nécessaire pour une planification urbaine effective ainsi que pour un fonctionnement correct de la ville (Allogho 13, 14, 16, 18, 35). La première thématique contient une critique des modèles qui prévalent à la construction urbaine, qui sont souvent des modèles importés d’Europe. Elle aborde aussi les conséquences de l’importation des modèles européens à Libreville. Par exemple, elle emphatise le fait que ces modèles ignorent les pratiques sociales des populations locales, engendrant ainsi une difficulté à gérer et à aménager la ville. De plus, ceux-ci deviennent une interruption pour le développement local. Additionnelement, dans cette thématique, le lecteur est introduit au concept du non-urbanisme, qui est défini comme « l’absence de politique et de planification urbanistique de la ville » et se caractérise par une désorganisation du tissue urbain engendrant des kystes spatiaux ou des poches de survivance urbaine » (Allogho 10). Bref, le non-urbanisme est le phénomène qu’on observe dans les quartiers précaires ou aux bidonvilles. Ensuite, la deuxième thématique traite sur les découpages des territoires administratifs et électoraux, ainsi que l’urbanisation du maillage pour contrôler l’espace. On revoit aussi la difficulté à mettre en place un plan directeur, qui résulte en un découpage incohérent qui à son tour cause des dysfonctionnements dans plusieurs parties de la ville. Finalement, la troisième thématique contient plusieurs solutions alternatives pour résoudre les problèmes qui affectent Libreville. On retrouve une évaluation sur les possibles effets de l’émergence d’un urbanisme participatif et de l’établissement des associations de quartiers comme un mécanisme d’intégration. De même, l’établissement d’un gouvernement décentralisé qui procure inclure les usagers dans les prises de décisions et dans la planification de la ville ainsi que dans la restructuration et intégration des quartiers précaires est encouragé et considéré comme un des pas nécessaires pour améliorer ou même éradiquer certains problèmes. En effet, le lecteur retrouve plusieurs fois dans l’ouvrage que les problèmes sont le résultat d’un gouvernement centralisé, dirigiste et autocratique qui ne se communique pas avec les gouvernés. En conclusion, on pourrait dire que l’auteur considère que la solution la plus convenable consiste à établir une planification participative ou « advocacy planning ». Celui-ci doit avoir pour but « faciliter la collaboration entre l’autorité publique, le concepteur, et l’usager. » (Allogho 357). Il doit inclure les valeurs culturelles et idéologiques, et surtout, il ne doit pas sous-estimer les conflits dedans la communauté (Allogho 357). On suppose que lorsque cette méthode soit mise en place, le technocratisme diminuera considérablement, les pratiques politiques dirigistes seront éliminées, et les opinions des acteurs de l’espace seront considérées et valorisées (Allogho 358). Pour mieux comprendre cette méthode, l’auteur utilise des schémas et des tableaux qui clarifient son argument. En effet, en rencontre plusieurs tableaux, images, et schémas tout au long de l’ouvrage qui concrètent les différentes idées qui sont présentées au lecteur ce qui rend l’ouvrage très complet. C) Cependant, personnellement je pense que la planification participative même si elle est plus proche de proportionner une solution durable pour les villes africaines n’est pas la meilleure. L’Afrique est en général un continent qui possède une grande richesse culturale, pas seulement en termes religieux, mais aussi en termes de pratiques sociales. L’exode rural, très commun aujourd’hui en Afrique, augmente la diversité dans les villes africaines et donc arriver à une harmonie entre toutes les pratiques sociales et la modernité devient difficile. De même, lorsque l’on restructure un bidonville ou un quartier précaire, ça y est il y a un autre qui commence à se former. Je crois que chaque pays africain a la responsabilité de créer de développer de manière générale l’ensemble du pays, pas seulement qu’une ou deux villes. En faisant cela, les ressources ne seront pas gaspillés, les opportunités seront les mêmes, et l’accès aux services de base sera le même pour tout le monde. Mais avant de faire tout ça, il faudra mettre en place un gouvernement qui soit déterminer à accomplir ces objectives ainsi que de l’aide des organismes internationaux.
  • @mlmasferrer
    9 years ago
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