Abstract
La puissance des œuvres tient aux multiples accueils qui leur sont faits; et leur traduction est évidemment la forme d’existence la plus complexe qui peut leur être accordée, la plus ambiguë peut-être, mais la plus convaincante aussi. Car c’est ainsi qu’elles participent à cette grande histoire non écrite de la littérature dont parlait Ingeborg Bachmann, où séjournent ensemble les œuvres lointaines et où les écrivains se répondent les uns aux autres. Invention et transmission font un même mouvement, d’œuvre à œuvre, de langue à langue.
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