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LIONS ON THE MOVE II: REALIZING THE POTENTIAL OF AFRICA’S ECONOMIES

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(September 2016)

Abstract

Has Africa’s growth run out of steam? This question is on the minds of many investors, business leaders, and policy makers as they observe the effects of lower resource prices and higher levels of sociopolitical instability on the continent’s GDP. Compared with the consistently positive growth trajectory we described in our 2010 report on Africa’s economies, Lions on the move: The progress and potential of African economies, the picture today is more complex. Growth paths among Africa’s economies have diverged. This more mixed picture seemed to make this a good time for MGI to revisit Africa’s growth story. In this report, we look beyond Africa’s immediate challenges and assess economic prospects to 2025 and beyond. The findings should be encouraging both for companies looking for business-building opportunities and for governments seeking to accelerate growth and human development. In the years ahead, Africa will benefit from strong fundamentals including a young and growing population, the world’s fastest urbanization rate, and accelerating technological change. These will help drive rapid growth in consumer markets and business supply chains and will offer opportunities to build large, profitable industrial and services companies. But much work needs to be done both by companies themselves and by Africa’s governments to translate opportunity into tangible economic benefits.

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  • @ervin.erriah

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  • @ervin.erriah
    6 years ago (last updated 6 years ago)
    Le rapport par McKinsey Global Institute (MGI), intitulé « Lions on the Move II: Realizing the potential of Africa’s economies » et sorti en Septembre 2016, est la suite d’un premier rapport datant de 2010, et traitant sur les perspectives de développement du continent Africain, incluant notamment le phénomène d’urbanisation. Ce rapport étudie en détail les moteurs de croissance économiques et les dynamiques qui façonneront le développement du continent dans les prochains 10-20 ans. Le MGI est mené par 4 partenaires de la société de consultants McKinsey & Company : Jacques Bughin, James Manyika, Jonathan Woetzel et Eric Labaye. Cet institut se focalise sur les sujets économiques et de gestion, et se base sur des analyses enrichies par les perspectives des dirigeants d’affaires. La recherche actuelle se concentre sur les thèmes suivants : a productivité, les ressources naturelles, le marché du travail, l’évolution des marchés financiers mondiaux, l’impact économique de la technologie et de l’innovation, et le phénomène d’urbanisation. Les auteurs de ce rapport identifient des mégatendances (ou « megatrends ») générales sur le continent qui, d’après eux, influenceront de façon fondamentale le développement et la croissance du continent africain. Ces mégatendances sont : • L’évolution démographique favorable du continent qui créera une population jeune et dynamique, et dont l’apport sur le marché du travail doit être saisi ; • Le phénomène d’urbanisation extrêmement rapide qui stimulera la productivité, l’innovation et la consommation ; • L’émergence de la classe moyenne qui déterminera la croissance de la consommation, le développement industriel qui devra satisfaire leurs besoins, et en finalité la croissance économique ; • L’intégration régionale des pays en terme de commerce, et de flux migratoire et d’investissement, et qui impactera grandement sur le développement économique de la région ; et • Une accélération du changement et de l’adoption de la technologie, dont l’impact sur le continent africain sera plus marqué qu’ailleurs, de par les gains multiples occasionnés par la transition directe a nouvelles technologies sans passer par les systèmes hérités. Les auteurs font l’argument que les investisseurs, les entrepreneurs, les responsables politiques et les administrateurs publics devraient prendre en considération ces mégatendances et prendre des mesures et initiatives concertées pour réaliser pleinement le potentiel du continent africain, en accélérant sa croissance économique, son développement humain et son environnement des affaires. Ce n’est qu’alors que les bénéfices tangibles que présentent ces opportunités seront réalisés. Des distinctions régionales claires sont faite, notamment les pays exportateurs de pétrole et les pays de l’Afrique du nord qui ont connu le printemps arabe. Le rapport, qui décline les opportunités qui se présentent en Afrique, ainsi que les mesures nécessaires à leur traduction en bénéfices tangibles, aborde de manière remarquablement holistique ce grand enjeu qu’est le développement économique du continent africain. Les auteurs justifient solidement leurs perspectives par les études approfondies et des statistiques, et élaborent leurs recommandations en détail, classées par partie prenante (compagnies, gouvernement). Concernant les administrateurs publics au sein du gouvernement, le rapport recommande : • Une mobilisation des ressources domestiques plus poussée • Une diversification économique • Une accélération du développement infrastructurel • Le des mesures pour développer l’intégration régionale • Une transition de la population vers les villes mieux planifiées Ces mesures nécessiteront une amélioration dans la qualité de la gouvernance et de l’administration publique, ainsi qu’une collaboration plus étroite avec le secteur privé à travers, par exemple, des partenariats public-privé sur des projets. Pour prendre l’exemple de la planification urbaine, le rapport fait des recommandations détaillées : • Le développement d’un système d’enregistrement foncier performant • L’amélioration du processus de planification • La construction de logements abordables • L’aménagement d’un système de transport en masse intégré • Le développement du réseau électrique et de télécommunication, ainsi que l’accès internet Ces mesures devraient aider à assimiler les 187 millions de personnes qui migreront vers les villes africaines entre 2015 et 2025. Bien que les auteurs couvrent un éventail assez large de partie prenantes et d’axes de développement, certains angles ne sont pas traités, comme la participation de la société civile dans le développement durable de la région. Bien que les gains en termes de productivités seront concentrés dans les villes, le développement des régions rurales et des secteurs agricoles et minières restent des composantes très importantes des pays africains. Ces régions et secteurs sont donc négligés. Le rapport simplifie aussi la distinction entres les pays africains, les regroupant dans des catégories tels que les pays exportateurs de pétrole, ou les pays qui ont connu le printemps arabe. Cependant, une classification très pertinente est l’indice de stabilité africaine que MGI propose et qui vient classifier les économies par performance de croissance économique historique. Néanmoins, la diversité structurelle, culturelle, économique, sociale et historique des pays africains rend un exercice de regroupement limitatif et difficile. Certains autres aspects qui peuvent impacter fortement sur la dynamique de développement ne sont pas mentionnés, tels que la volatilité des marchés mondiaux, sur lesquels les pays africains sont plus exposés, de par le poids des commodités et ressources naturelles dans leurs économies et commerces. En outre, l’impact du changement climatique affectera aussi les dynamiques et mégatendances identifiées par les auteurs- par l’exemple, l’accélération des flux migratoires liées à la désertification, et les problèmes auxquels les régions urbaines feront face. En conclusion, ce rapport étale de façon très étudiée et détaillée les pistes majeures qui contribueront au développement du continent africain, et les mesures qui aideront à traduire ces opportunités en bénéfices tangibles. Elle offre donc une base très solide pour comprendre les enjeux et défis auxquels font face le continent africain, et sert de guide au compagnies quant aux secteurs et opportunités émergents, ainsi qu’au administrateurs public concernant les priorités pour les gouvernements. Les recommandations énumérées offrent une recette générique mais logique qui serviront comme base sur lequel les différentes parties prenantes pourront construire leurs stratégies, tout en « indigenisant » les paramètres occidentaux traités dans ce rapport. L’intégration éventuelle d’une considération pour des facteurs tels que le changement climatique, et la politique de développement des régions rurales et secteurs agricoles, aideront à compléter l’écosystème que traite ce rapport.
  • @ervin.erriah
    @ervin.erriah 6 years ago
    Le rapport par McKinsey Global Institute (MGI), intitulé « Lions on the Move II: Realizing the potential of Africa’s economies » et sorti en Septembre 2016, est la suite d’un premier rapport datant de 2010, et traitant sur les perspectives de développement du continent Africain, incluant notamment le phénomène d’urbanisation. Ce rapport étudie en détail les moteurs de croissance économiques et les dynamiques qui façonneront le développement du continent dans les prochains 10-20 ans. Le MGI est mené par 4 partenaires de la société de consultants McKinsey & Company : Jacques Bughin, James Manyika, Jonathan Woetzel et Eric Labaye. Cet institut se focalise sur les sujets économiques et de gestion, et se base sur des analyses enrichies par les perspectives des dirigeants d’affaires. La recherche actuelle se concentre sur les thèmes suivants : a productivité, les ressources naturelles, le marché du travail, l’évolution des marchés financiers mondiaux, l’impact économique de la technologie et de l’innovation, et le phénomène d’urbanisation. Les auteurs de ce rapport identifient des mégatendances (ou « megatrends ») générales sur le continent qui, d’après eux, influenceront de façon fondamentale le développement et la croissance du continent africain. Ces mégatendances sont : • L’évolution démographique favorable du continent qui créera une population jeune et dynamique, et dont l’apport sur le marché du travail doit être saisi ; • Le phénomène d’urbanisation extrêmement rapide qui stimulera la productivité, l’innovation et la consommation ; • L’émergence de la classe moyenne qui déterminera la croissance de la consommation, le développement industriel qui devra satisfaire leurs besoins, et en finalité la croissance économique ; • L’intégration régionale des pays en terme de commerce, et de flux migratoire et d’investissement, et qui impactera grandement sur le développement économique de la région ; et • Une accélération du changement et de l’adoption de la technologie, dont l’impact sur le continent africain sera plus marqué qu’ailleurs, de par les gains multiples occasionnés par la transition directe a nouvelles technologies sans passer par les systèmes hérités. Les auteurs font l’argument que les investisseurs, les entrepreneurs, les responsables politiques et les administrateurs publics devraient prendre en considération ces mégatendances et prendre des mesures et initiatives concertées pour réaliser pleinement le potentiel du continent africain, en accélérant sa croissance économique, son développement humain et son environnement des affaires. Ce n’est qu’alors que les bénéfices tangibles que présentent ces opportunités seront réalisés. Des distinctions régionales claires sont faite, notamment les pays exportateurs de pétrole et les pays de l’Afrique du nord qui ont connu le printemps arabe. Le rapport, qui décline les opportunités qui se présentent en Afrique, ainsi que les mesures nécessaires à leur traduction en bénéfices tangibles, aborde de manière remarquablement holistique ce grand enjeu qu’est le développement économique du continent africain. Les auteurs justifient solidement leurs perspectives par les études approfondies et des statistiques, et élaborent leurs recommandations en détail, classées par partie prenante (compagnies, gouvernement). Concernant les administrateurs publics au sein du gouvernement, le rapport recommande : • Une mobilisation des ressources domestiques plus poussée • Une diversification économique • Une accélération du développement infrastructurel • Le des mesures pour développer l’intégration régionale • Une transition de la population vers les villes mieux planifiées Ces mesures nécessiteront une amélioration dans la qualité de la gouvernance et de l’administration publique, ainsi qu’une collaboration plus étroite avec le secteur privé à travers, par exemple, des partenariats public-privé sur des projets. Pour prendre l’exemple de la planification urbaine, le rapport fait des recommandations détaillées : • Le développement d’un système d’enregistrement foncier performant • L’amélioration du processus de planification • La construction de logements abordables • L’aménagement d’un système de transport en masse intégré • Le développement du réseau électrique et de télécommunication, ainsi que l’accès internet Ces mesures devraient aider à assimiler les 187 millions de personnes qui migreront vers les villes africaines entre 2015 et 2025. Bien que les auteurs couvrent un éventail assez large de partie prenantes et d’axes de développement, certains angles ne sont pas traités, comme la participation de la société civile dans le développement durable de la région. Bien que les gains en termes de productivités seront concentrés dans les villes, le développement des régions rurales et des secteurs agricoles et minières restent des composantes très importantes des pays africains. Ces régions et secteurs sont donc négligés. Le rapport simplifie aussi la distinction entres les pays africains, les regroupant dans des catégories tels que les pays exportateurs de pétrole, ou les pays qui ont connu le printemps arabe. Cependant, une classification très pertinente est l’indice de stabilité africaine que MGI propose et qui vient classifier les économies par performance de croissance économique historique. Néanmoins, la diversité structurelle, culturelle, économique, sociale et historique des pays africains rend un exercice de regroupement limitatif et difficile. Certains autres aspects qui peuvent impacter fortement sur la dynamique de développement ne sont pas mentionnés, tels que la volatilité des marchés mondiaux, sur lesquels les pays africains sont plus exposés, de par le poids des commodités et ressources naturelles dans leurs économies et commerces. En outre, l’impact du changement climatique affectera aussi les dynamiques et mégatendances identifiées par les auteurs- par l’exemple, l’accélération des flux migratoires liées à la désertification, et les problèmes auxquels les régions urbaines feront face. En conclusion, ce rapport étale de façon très étudiée et détaillée les pistes majeures qui contribueront au développement du continent africain, et les mesures qui aideront à traduire ces opportunités en bénéfices tangibles. Elle offre donc une base très solide pour comprendre les enjeux et défis auxquels font face le continent africain, et sert de guide au compagnies quant aux secteurs et opportunités émergents, ainsi qu’au administrateurs public concernant les priorités pour les gouvernements. Les recommandations énumérées offrent une recette générique mais logique qui serviront comme base sur lequel les différentes parties prenantes pourront construire leurs stratégies, tout en « indigenisant » les paramètres occidentaux traités dans ce rapport. L’intégration éventuelle d’une considération pour des facteurs tels que le changement climatique, et la politique de développement des régions rurales et secteurs agricoles, aideront à compléter l’écosystème que traite ce rapport.
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