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    . (1981)Introduction Guy MAINET est un géographe français qui a travaillé longuement sur les questions urbaines au Cameroun. En qualité d’Enseignant de Géographie de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) de l’Université de Yaoundé I, où il a officié comme Chargé de cours entre la fin des années 1970 et le début des années 1980, il a conduit en collaboration avec des organismes tels l’ORSTOM, l’IPD ou le CNRS plusieurs recherches sur des problématiques diverses relatives à la ville de Douala, notamment la question du développement industriel de la ville, son approvisionnement en produits alimentaires, le foncier et l’occupation de l’espace, les dynamiques urbaines et les problèmes de mobilité, la structuration des quartiers, la question du logement et du cadre de vie des populations, de l’environnement et des problèmes d’emploi. Douala, ville principale du Cameroun, l’ouvrage qui fait l’objet de notre analyse, est un compte rendu de recherche qui nous renseigne sur le processus de développement urbain de ladite ville. Ce livre présente de manière schématique la place que cette métropole occupe dans l’armature urbaine au Cameroun. Il est question pour l’auteur de passer en revue les différents facteurs desquels résulte le système urbain de cet ancien comptoir colonial. Guy MAINET met en exergue les éléments qui ont déterminé sa croissance et orienté sa planification. Pour lui, «la fonction portuaire est à l’ origine du développement de la ville de douala ». L’auteur adosse son étude sur une démarche factuelle et sectorielle, qui vise à retracer la construction de l’espace urbain doualais. Nous allons présenter dans ce travail une analyse critique des éléments qu’il évoque pour expliquer le processus d’urbanisation dans cette agglomération. L’urbanisation de la ville de Douala a pour point d’encrage son « site et sa situation portuaire ». L’industrie s’y est développée à proximité des emprises portuaires et a favorisé la création des entreprises d’envergure, nécessitant beaucoup de la main d’œuvre. Des projets d’infrastructure routière et ferroviaire voient le jour, pour renforcer la connexion de Douala à l’hinterland et accroitre son hégémonie dans la région d’Afrique centrale. La taille de la population est donc passée de 250 000 habitants en 1970, à 1 millions au début de la décennie 1980. Le recensement de la population et de l’habitat de 1968 indiquait que 25,8% des habitants de l’agglomération étaient nés à Douala et 69,9% venaient du reste du Cameroun. Ce caractère extraverti de sa population émane de l’immigration économique qui a conditionné les déplacements tant des autres régions du pays vers cette agglomération, que des autres pays de la sous régions ou de l’étranger vers Douala. «Par nationalité, quatre ou cinq groupes dominent dans la population étrangère de Douala : Nigérians, originaires des pays limitrophes au Nord du pays (Tchad et R.C.A.), ressortissants des pays du golfe du Bénin (Bénin, Togo) et Français. Les pays limitrophes du Sud (Congo, Gabon) sont très faiblement représentés, certainement à cause de la difficulté des relations en direction du Sud-Cameroun, mais peut-être aussi à cause de la trop grande ressemblance des milieux géographiques en présence. Parmi les Européens, le groupe dominant est constitué par les Français (à plus de 85 ou 90%, contre 72%, pour l'ensemble du Cameroun)...». L’exode rural a véritablement contribué à grossir la taille de la population doualaise. Le taux d’accroissement naturel était de l’ordre de 3,8% en 1976 et a été en augmentation constante depuis lors. Douala compte aujourd’hui un peu plus de 4,5 millions d’habitants et entrera dans le cercle des métropoles africaines de plus de de 10 millions d’habitants d’ici à 2035. Cette année correspond par ailleurs au cap fixé par le pays pour se positionner sur la voie de l’émergence. La population de la ville s’accroit à un rythme annuel de 100 000 individus et a besoin d’encadrement. Elle exige le développement d’un certain nombre d’infrastructures et de services de base. En tant que ville cosmopolite, la planification urbaine à Douala a été également influencée, en plus de la taille de sa population par les divergences d’ordre culturel, notamment la façon de se déployer dans l’espace, les types de construction et la perception que ces populations ont de l’aspect hygiène ou de l’assainissement de leur cadre de vie,…. Ces facteurs ne sont pas suffisamment pris en compte par l’auteur dans son analyse. On observe dans la ville de Douala une dichotomie dans la configuration des quartiers. La dualité allogène-autochtone a eu raison de la structuration de l’espace urbain. Suivant le mode de propriété et d’occupation du sol, on identifie des quartiers peuplés d’immigrés comme New-Bell, Bépanda, Maképè, etc. Cette évolution a marqué une espèce de ségrégation entre quartiers peuplés d’autochtones et quartiers fondés par les allogènes. Cependant, au fil des ans, avec la domination d’une population notamment venue de la Région de l’Ouest Cameroun et constituée majoritairement de commerçants Bamilékés au pouvoir d’achat assez consistant, cette division n’est plus ou peu perceptible et laisse place aux conflits fonciers. Les plaintes enregistrées sont celles des autochtones qui prétendent être réduit au confinement parce qu’ayant perdu tout contrôle sur leurs terres. Suivant le taux d’accroissement de sa population, l’espace urbain de douala a doublé entre 1955 et 1973. La ville coloniale ancienne et Bonabéri, qui couvraient 95% de l’aire urbaine en 1956, qui en consomme 80% en 1968. Les grands secteurs de conquête se situaient dans la zone de Bassa et Nylon, à l'Est et au Sud-Est, les zones Bépanda et Maképè au Nord. À l'opposé, par rapport au Wouri, les extensions de Bonabéri, le long de la route de l'Ouest sont spectaculaires également. Dans les parties les plus anciennes, le fait principal est celui d'une densification sur place et d'un « bourrage » aux limites des différents grands quartiers (Béssenguè, Akwa et Deido, Babylone, Ngangue, Bépanda proprement dit, la « SIC des Africain »). Actuellement, la ville s'est considérablement étendue. Nous avons à peu près 21 000 ha en 2013 contre 4 800 ha en 1968. D'après une étude de la Mission d’Aménagement et d’Étude des Terrains Urbains et Ruraux menée en 1980, la densité résidentielle pour l'ensemble de la ville serait égale à 276 habitants à l'hectare. La densité générale peut dépasser 400 habitants à l’hectare au cœur des grands quartiers comme New Bell. Les limites du surpeuplement sont dépassées. Si l'on ne tient compte que de la densité résidentielle, l'on dépasse 520 habitants à l’hectare à Nkongmondo, Kassalafam, New Bell Bamiléké, Yabassi, Km 5, Nkololoun et Nkolmintag. Le quartier Nylon est contaminé par la densification, aux abords de New Bell. Dans les quartiers aisés, à forte population européenne, les terrains non bâtis sont de plus en plus rares. À la périphérie de la ville, des hameaux ou des villages sont de plus en plus gagnés par le front d'urbanisation, surtout le long des routes de Yaoundé et de Japoma. Une caractéristique de l'habitat urbain à Douala est à signaler. La population est certes de plus en plus concentrée, mais, dans la plupart des cas, elle n'est pas encore entassée de façon outrancière. Les trois quarts des ménages vivent dans des structures d'une unité d’habitation. On peut à ce stade de la réflexion, raisonner un peu et trouver abusif une telle consommation de l'espace urbain. Les ménages à Douala désirent avant tout « être maitre chez soi ». Les promoteurs tendent à construire en hauteur, quand ils ont les moyens. La spéculation foncière et immobilière du centre et des quartiers péricentraux incitent les moins nantis à «s’expatrier» vers le pourtour, mais ce transfert ne se fait pas de manière passive. Les gens de la périphérie sont jeunes, dynamiques et organisés le plus souvent. L'agglomération de Douala nous semble arrivée à la croisée des chemins. Le style d'urbanisation qui a prévalu jusqu'à maintenant est très consommateur d’espace, puisque pour une bonne part, il reposait sur le principe du laisser-faire. À partir d'un seuil, qui sera franchi dans peu de temps, les trop longs parcours à effectuer quotidiennement deviendront un obstacle : le front d'urbanisation s'approche du Point Kilométrique 15, en direction d'Edéa. Il s'éloigne du pont du Wouri, au-delà de Bonabéri à plus de 5 km. Cette extension mal contenue de l'espace urbain apparait rapidement comme trop onéreuse pour tout le monde. L’habitat populaire se répand donc très loin, mais aussi l'habitat de standing, trop à l'étroit dans le centre-ville donne les classiques quartiers "chics" du sud de la ville : des quartiers de villas modernes s'étendent désormais à Bonabéri et dans le secteur Bassa-Ndogbong (Cites des Merveilles, Cité de la Paix). Les autorités semblent prêtes à intervenir. Il s'agit de densifier et de mettre de l'ordre. Le centre-ville, dans l'arrondissement de Douala 1er fait l'objet d'une tentative de rénovation sévère (sévère à la fois pour les autochtones du quartier Akwa et pour les allogènes du secteur de Nkongmondo). Or, le développement démographique ne se dément pas. Le tissu urbain que l'on veut tailler ne va-t-il pas rapidement constitué un costume trop étroit pour un corps de population toujours en pleine croissance ? La question des terrains apparait comme un des éléments majeurs de tout fait d'urbanisation. La configuration générale de la ville de Douala résulte directement de ce besoin d’espaces. Aussi la dimension historique s'impose de manière manifeste dans l'approche de la connaissance du système foncier. Ce dernier demeure un reflet encore très fidèle des faits de création urbaine et de peuplement de la ville (allogènes, étrangers); il s’impose comme une composante de la réalité économique et sociologique de la ville, et comme un des moteurs de la dynamique de la ville, considérée comme un champ de forces sociales, économiques et politiques. La recherche du processus historique à partir duquel découlerait l'actuel partage du sol, peut s'organiser autour de plusieurs périodes de formation de la ville. À l'origine, les terrains le long du Wouri, sur une bande côtière de deux à trois kilomètres de profondeur, appartiennent à l'ethnie duala. L'ethnie basaa possède le sol de l'arrière-pays. L'ensemble des villages duala, qui pouvaient compter jusqu'à dix mille personnes au 19ème siècle, était communément appelé «Cameroon town», par les navigateurs et commerçants européens fréquentant la côte. L'appropriation spatiale européenne allait s'opérer de manière originale à Douala, dans la mesure où les colonisateur se trouvèrent placer devant un site déjà aménagé et organisé .Lorsque l'administration allemande mit pied à terre en 1884, les groupements duala en place se présentaient comme une cité établie sur le système des «plateaux-village». Chaque clan possédait une bande de terrain avec un accès sur le Wouri, et ses terres de culture vers l'intérieur. Les problèmes d’urbanisme se reposèrent plus tard, après le départ des allemands à la suite de sa défaite durant la 1ère guerre mondiale. L'administration française alors présente par la suite, poursuit l’œuvre allemande. Les plans allemands ne furent pas ramis en cause. Les Duala eux-mêmes, pendant les années de crise après 1929, furent touchés par la mévente et la baisse des prix à l'exportation; privés de leurs ressources agricoles. Cantonnés aux métiers urbains, les autochtones se rabattirent sur la spéculation foncière. Par la loi du 21 juillet 1932 relative au régime foncier, l'administration s'était efforcée, d'individualiser la notion de propriété. En rendant possible l'immatriculation des terrains, on valorisait le sol. On s'éloignait ainsi de « l'indivision lignagère ». L'analyse des divers éléments de l'agglomération doualaise sous l'angle des droits fonciers permet de définir plusieurs niveaux d'intégration urbaine. Devant la diversité, des formes constatées, toute une série de déductions semble devoir se dégager : moins les droits fonciers sont solides, moins bonne est la qualité de l'habitat et la précarité des droite fonciers va de pair avec une faible intervention de l'État. De la précarité des droits fonciers dépend la précarité des quartiers eux-mêmes. Les structures foncières de la ville de Douala ne sont rien d'autres finalement qu'un cadre d'accueil pour les migrants. Leur étude a permis de souligner l’importance des problèmes posés par la structure interne des quartiers : ils prennent le pas, écologiquement et socio-politiquement, sur le problème de leur insertion dans le complexe urbain. La meilleure preuve, de ce que nous avançons: l’opposition "habitat précaire-habitat régulier" n’est pas aussi brutale en Afrique que dans d’autres parties du monde. Les paysages de l'habitat populaire urbain se reproduisent à l'identique de part et d'autre de la ligne de démarcation des deux, formules. Elles utilisent les mêmes techniques de construction, elles impliquent un niveau de revenus et de moyens d’existence comparables, elles sont le reflet d'une même faiblesse relative du pouvoir d'achat. En effet, les deux tiers du revenu global des ménages sont constitués par les salaires, essentiellement auxquels on ajoutera pensions, retraites et allocations familiales éventuelles. Guy MAINET estime à 20-25%, la part revenant aux bénéfices commerciaux, aux ventes des produits artisanaux ou pêche. Une fraction pouvant s’élever jusqu’ à 15% dans les quartiers autochtones et à 5% dans les quartiers populaires récents, concerne les loyers perçus sur les locataires de maisons ou de terrains. Pour le reste, l'on mentionnera les revenus occasionnels ou exceptionnels, tels que cadeaux et dons, produit de vente de terrains, legs et héritages. Certains groupes ethniques pratiquent très régulièrement les tontines et les "cotisations". Malgré la précarité et l'insuffisance actuelle de l’emploi, l’ensemble de la population survit grâce à la solidarité familiale et ethnique d’une part, et des transferts redistributeurs efficaces de revenue d'autre part. Parmi les quartiers populaires, une ligne de partage semble se situer vers 30 000 frs. Au-delà de cette limite, on rencontre les quartiers les plus anciens (Akwa et New Bell par exemple). Les revenus médians les plus faibles sont le lot des quartiers récents et centraux. Les quartiers centraux sont habités par une population uniquement constituée d'allogènes, à dominante Bamiléké et Bassa. La grande caractéristique des quartiers populaires en général réside dans l'observation suivante: de nombreux ménages sont situés entre des revenus peu éloignés (15-50 000 francs CFA, dans une fourchette allant de 45 à 55%). Douala, avec ses populations variées et en croissance rapide, est grande « consommatrice de denrées qu’elle produit peu ou ne produit pas du tout ». La ville est d’ailleurs certainement originale de ce point de vue par rapport à la plupart des villes d'Afrique occidentale et centrale, à propos desquelles des chercheurs ont pu développer largement et illustrer le thème de la "vie rurale" ou de la "vie agricole" urbaine. Y a-t-il encore une vie agricole dans l'agglomération de Douala ? Peut-elle se maintenir face à l'avancée conquérante du front urbain vers la périphérie, et contre la densification de l'habitat dans les quartiers les plus anciens ? Quelle part de l’approvisionnement vivrier est-elle obtenue dans les limites du périmètre urbain? L’autosubsistance est-elle toujours permise et n’apparait-elle comme une donnée fondamentale de l'économie urbaine ? L'alimentation on produits vivriers à Douala fait appel à des zones d’approvisionnement plus ou moins spécifiques, mais très souvent éloignées. La géographie des marchés vivriers de Douala a subi de profondes modifications au cours des dernières années. Les travaux d'extension du port ont éliminé de la carte, les anciens marchés de la Béssèkè et de Deido. Ainsi, un nouveau marché est apparu près du Camp du Mboppi, avec la mise en place d'un ensemble régulier de construction relativement légère. Deux grands marchés ont été édifiés rapidement à New Deido et à Bonassama. Ces lourds efforts financiers consentis par les pouvoirs publics sont bien une preuve des énormes besoins de la population urbaine en produit de consommation courante et quotidienne. Des sommes considérables changent de main à tout moment de la journée et de la nuit. Les déplacements et les amoncellements des personnes, de véhicules de toutes sortes, en certaine lieux de la ville, appellent la comparaison avec la ville de Lagos ou avec les foules des métropoles asiatiques. Les flux de richesse quotidiens, non comptabilisés jusqu'à ce jour, doivent porter sur des totaux fort respectables, à force de petites sommes échangées à l'infini. À titre d'exemple, une estimation très approximative des transactions portant sur le trafic annuel du bois de chauffe et de sa distribution à travers la ville de Douala, nous situe très probablement à un chiffre d'affaire minimal de quatre à cinq milliards de francs CFA (sur la base d'une simple dépense de 100 f CFA par jour et par famille). Ces sommes ne sont pas négligeables. Elles sont une confirmation de plus de l'intérêt qu'il y aurait à commencer l'étude quantitative d'un aspect jugé souvent comme marginal, parce qu’apparemment non structuré, dans l'ensemble de l'économie urbaine des villes tropicales. Conclusion Guy MAINET dans Douala, ville principale du Cameroun, à travers sa démarche décrit les facteurs endogènes et exogènes qui ont commandé le développement urbain de cette agglomération. La fonction portuaire de cette cité a été à l’origine de la mise place de son tissu industriel, qui pour les besoins de son fonctionnement nécessitait de la main d’œuvre en quantité. C’est ce qui justifie la croissance démographique observée à Douala depuis la fin des années 1950, avec les implications que cela entrainement : la fourniture en service de base, l’approvisionnement en produits alimentaires, le développement des infrastructures et surtout la pression foncière. La planification urbaine qui a eu cours dans cette ville portuaire est la conjugaison de tous ces paramètres. L’extension de la ville de douala s’est accompagnée d'une dégradation nette de son environnement. Le bilan est presque partout négatif. Maints problèmes se sont posés, se posent encore et sont liés au faible niveau des ressources municipales ou étatiques, et au retard constant de l'effort public : problèmes d'infrastructure routière, de moyens de transport et d'équipements techniques ou sociaux, problèmes d'habitat, problèmes de drainage et d'assimilation d'une poussée démographique rapide et d'origine extérieure. Peut-on dire que la croissance soit aussi peu maitrisée que possible ? Comment s'inscrivent-ils dans le paysage urbain, les modes d'action de l'État et de la municipalité ? Quels sont les agents de la mise en valeur du sol urbain ? L’avenir n’est pas si sombre, des efforts permanents ont été consentis depuis la fin des années 1970, avec d’une part la mise sur pied d’une « supra-structure urbaine » : la Communauté Urbaine de Douala, qui est une entité morale de droit publique à caractère autonome, chargée de conduire le développement de la ville. Dans le cadre de ses missions, elle a élaboré une kyrielle de documents et instruments devant balisés son action (Document stratégique de développement de la ville de Douala et de son aire métropolitaine à l’horizon 2025). Cependant, sa mise en œuvre fait face à des difficultés d’ordre politique, managériale, l’insuffisance de ressources financières et l’absence d’une main d’œuvre de qualité..
    11 лет назад , @wenceslas
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