Introduit en France voici une quinzaine d’années, le thème du « care » a pris une ampleur significative dans les instances universitaires et de recherche en sciences sociales. Le mot soin en français ne rend que partiellement compte du champ sémantique du mot anglais, nettement plus vaste. Mais l’extension du care varie selon les auteurs.
Cycle de conférences de la faculté de Médecine
Organisé par le service de communication de la faculté de médecine Sorbonne Université
Jeudi 12 janvier 2023
Autorité publique indépendante à caractère scientifique, la Haute Autorité de santé (HAS) vise à développer la qualité dans le champ sanitaire, social et médico-social, au bénéfice des personnes.
Elle travaille aux côtés des pouvoirs publics dont elle éclaire la décision, avec les professionnels pour optimiser leurs pratiques et organisations, et au bénéfice des usagers dont elle renforce la capacité à faire des choix.
Ce dossier comporte plusieurs sous-parties parmi lesquelles vous pourrez naviguer à l'intérieur du fichier PDF disponible au téléchargement ci-dessous :
enfant & adolescent, personnes handicapées, personnes âgées, psychiatrie, professionnels de santé, de la maltraitance à la bientraitance, la maltraitance en institution, responsabilité et rôle des soignants, éthique, droit des patients, recommandations et bonnes pratiques, textes officiels, sites internet et ressources en ligne, signalements et dispositifs d'écoute, vidéos
Pourquoi le travail du care est-il particulièrement fertile pour les questions morales ? Qu’est-ce que la psychologie sociale peut apporter à la réflexion en éthique ? En quoi la philosophie morale peut-elle renouveler l’écoute des psychologues ? Ceux-ci peuvent-ils transformer leur façon de comprendre les préoccupations du monde ordinaire ? Comment les discours savants peuvent-ils ne pas étouffer la voix différente en éthique ? À partir d’enquêtes réalisées sur le terrain de la recherche en nanomédecine, sur celui du soin gériatrique, ou de l’expérience de femmes confrontées à la violence, ce livre propose une lecture de « ce qui compte » pour les personnes qui sont engagées dans une relation d’attention à autrui. Les conditions de l’identification à l’autre, ou au contraire de l’impossibilité de s’imaginer à sa place, sont un fil rouge dans une réflexion portant tour à tour sur l’angoisse morale, le racisme et le mépris social, le rapport entre souci de soi et souci des autres.
« La clef de l’avenir des soins infirmiers se trouve dans notre passé, dans notre spécificité, dans notre identité, dans les attentes de la population. C’est de là que nous construisons le futur » écrivait Rosette Polleti.
Association Loi 1901 reconnue d’utilité publique, rassemblant l’ensemble des professionnels de santé publique, la Société Française de Santé Publique permet l’échange, la réflexion, et l’élaboration de propositions sur les problèmes de santé publique, les pratiques, la recherche et les politiques de santé.
La notion du prendre soin a toujours été attachée à la fonction de l’infirmière mais le terme de care est devenu de plus en plus populaire dans divers domaines comme l’éducation, la sociologie ou la politique. Les premières mentions au concept datent des années 1970 aux USA et ont donné suite à de nombreux travaux, écrits et définitions… Dans le domaine des soins infirmiers, toute situation est l’occasion d’une rencontre sociale qui permet aux soignants échanges, engagement émotionnel et mise en pratique des activités liées au care. Pourtant, le concept est mis à mal… Et quelle place lui est-il donné en formation des étudiants en soins infirmiers ?
A l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire de la publication de l’ouvrage séminal La psychanalyse, son image et son public, j’ai rappelé (Jodelet, 2011a, 2012) combien les évolutions de la recherche inspirée par cet ouvrage, tout en concourant de manière originale et cohérente à la théorie des représentations sociales, ont quelque peu fait perdre de vue la contribution de Moscovici à la théorie de la connaissance dont le caractère est fondamental pour la production et la circulation des représentations sociales et l’usage qui peut en être fait pour le progrès social.
Le propos de ce texte est de renouer avec cette direction de recherche en examinant l’évolution des modèles régissant la transmission et la formation des connaissances. L’étude des représentations sociales comme formes de savoir à visée pratique d’interprétation du monde de vie, d’orientation des conduites et des communications devrait bénéficier des apports des questions posées aujourd’hui à propos de la diversité des savoirs et l’émergence d’une catégorie nouvelle: le savoir expérientiel. Je me centrerai sur les champs de l’éducation et de la santé où ces questions émergent avec le plus d’acuité et de pertinence, avec une attention particulière pour un courant nouveau et en pleine expansion: l’éducation thérapeutique des patients.
E. de réflexion éthique Occitanie. (января 2020)Amphithéâtre d’anatomie, site historique de la faculté de médecine2 rue de l’Ecole de Médecine 34000 MONTPELLIER.
A. Eylan, Isabelle Jean. Éducation et socialisation : Les Cahiers du CERFEE, (février 2016)Cet article fait parti du dossier "Le care en éducation : quelle(s) reconfiguration(s) ? — VariaÜRL : http://edso.revues.org/1482.