Un enjeu important de l’histoire des représentations et du traitement de la folie a été de définir ce que l’on devait considérer comme normal et ce que l’on devait considérer comme pathologique, et relevant d’un traitement. Dès l’Antiquité, les médecins et les philosophes se sont employés à créer des catégories pour classer les pathologies et chercher à les soigner, produisant ainsi des classifications. Cette démarche, qui a culminé avec l’émergence de la psychiatrie comme branche de la médecine, et qui est aujourd’hui toujours présente dans la pratique des soins, fait l’objet de débats. Cette leçon va vous permettre de découvrir comment on a classé les troubles mentaux à travers l’histoire et comment cela a influé sur les représentations de la folie et sur les conceptions du normal et du pathologique.
nouveaux enjeux de la recherche face au terrain « Utilisation des technologies de l’information et de la communication pour l’inclusion des personnes en situation de handicap »
Créée en 1984, l’asp fondatrice est une association d’accompagnants bénévoles formés et engagés au service des soins palliatifs.
Les soins palliatifs et l'accompagnement fin de vie contribuent à préserver la dignité du malade jusqu'au bout. Dans cette attitude, ils s'opposent tant à l' acharnement thérapeutique (obstination déraisonnable) qu'à l'euthanasie.
L’asp fondatrice sélectionne, forme et encadre ses bénévoles qui, sous le sceau de la confidentialité, accompagnent des malades gravement menacés dans leur vie, ou en fin de vie ainsi que leur famille et leurs proches. Ils leur apportent présence et écoute.
Reconnaissance de l’activité physique comme une thérapeutique validée des maladies chroniques Ainsi, l’activité physique, et la capacité physique qui en découle, en amont du diagnostic de la maladie chronique, au moment du diagnostic, au cours du parcours de soins et dans la vie de tous les jours, joue un rôle primordial dans la prévention et la diminution des complications de la plupart des maladies chroniques et dans la quête de la préservation de l’autonomie. L’activité physique est maintenant complètement reconnue comme une modalité de prévention et de traitement de la plupart des maladies chroniques. C’est la raison pour laquelle les recommandations de l’OMS sur l’activité physique ont été récemment actualisées et sont de plus en précises pour les personnes âgées et les personnes atteintes de maladie chronique. En France, la Haute Autorité de santé (HAS) a reconnu dès 2011 l’activité physique comme une thérapeutique non médicamenteuse validée et a développé pour les médecins prescripteurs des fiches techniques par pathologie permettant de les guider dans la prescription d’une activité physique chez les personnes atteintes d’une pathologie chronique... ...
Adsp est une revue trimestrielle publiée par le HCSP dans l’objectif de diffuser une culture de santé publique.
Elle s’adresse en priorité aux acteurs de santé publique (professionnels de santé, établissements de formation, presse, étudiants des domaines sanitaire et social, caisses de sécurité sociale, associations de patients, agents des fonctions publiques d’Etat, territoriale et hospitalière).
La revue se veut pédagogique et non scientifique. L'information abordée couvre le domaine de la santé publique dans toutes ses dimensions : juridique, institutionnelle, économique, épidémiologique. Chaque trimestre un dossier est construit sur un thème important de santé publique. Il a pour ambition de donner un panorama complet de la problématique abordée : avec des données épidémiologiques, des informations juridiques et économiques, une description du dispositif dans lequel elle s'inscrit, l'état de la recherche, les problèmes particuliers, les perspectives ainsi que des éclairages sur les expériences étrangères.
Les articles sont, pour la majorité, des articles de commande sur des thèmes décidés par le comité de rédaction qui sollicite, pour les rédiger, des auteurs dont la compétence est reconnue.
Lancé en 2016, AgeMed est un des trois programmes scientifiques transversaux de l'Inserm. Consacré au vieillissement, un sujet devenu essentiel en santé publique, il a pour but de fédérer une communauté scientifique française autour de projets collaboratifs sur le sujet.
Source : INSERM
A partir d’un terrain effectué en Normandie conjointement auprès de personnes atteintes de cancer, au sein d’un centre officiel de cancérologie et dans des milieux non conventionnels, il est ici analysé l’influence des approches non conventionnelles dans le vécu alimentaire des personnes atteintes. A la recherche de solutions dans leur gestion du cancer et pour faire face aux effets secondaires de leurs traitements, ces personnes ne trouvant pas de réponses adaptées à leur situation et à leurs demandes dans le milieu de la cancérologie, mobilisent des représentations sociales et des pratiques alimentaires dont la cohérence ne peut se comprendre qu’au travers d’une mise en perspective des approches non conventionnelles du cancer. En identifiant des « autorités » alternatives à la cancérologie officielle s’étant singularisées en France pour leur approche de l’alimentation et dont l’influence est attestée sur notre terrain, des logiques sociales sont ici analysées attestant de leur audience auprès des personnes atteintes et auprès d’un public plus large. Ces approches, inscrites dans une culture de réforme alimentaire ayant émergée avec l’industrialisation, sont en adéquation avec des mouvements sociaux actuels (défense de la liberté des soins, pensée écologique, contre-culture médicale, protestation anti-libérale, et anti-lobbies pharmaceutiques et agro-alimentaires). La marginalisation de ces « autorités » par les instances officielles de la science est contrebalancée par la reconnaissance des malades, l’adhésion d’un certain nombre de médecins, et par la convergence revendiquée de leurs approches avec les nouvelles preuves scientifiques.
Analyse effectuée en appui de l’élaboration des recommandations de bonnes
pratiques professionnelles sur la « Prise en compte de la souffrance psychique
de la personne âgée : Prévention, repérage, accompagnement».
Cette nouvelle carte, développée en collaboration avec la Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs (SFAP) et la Fédération nationale des établissements d’hospitalisation à domicile (FNEHAD) ainsi que le Service Public d’information en santé (SPIS) et son site Sante.fr, vous permet de géolocaliser et de trouver les coordonnées des structures assurant une prise en charge palliative ou un accompagnement de fin de vie sur le territoire français.
Quatre types de structures de soins palliatifs sont référencés :
Les USP : unités de soins palliatifs
Les EMSP : équipes mobiles de soins palliatifs
Les ERRSPP : équipes ressources régionales de soins palliatifs pédiatriques
Les HAD : établissements d’hospitalisation à domicile
Pour information, l’accès à ces structures se fait sur prescription médicale.
« La clef de l’avenir des soins infirmiers se trouve dans notre passé, dans notre spécificité, dans notre identité, dans les attentes de la population. C’est de là que nous construisons le futur » écrivait Rosette Polleti.
Le sujet de la fin de vie, de son accompagnement et de
la prise en charge palliative a été remis sur le devant de la
scène ces dernières années. Tout d’abord, en raison d’une
réalité démographique : entre 1960 et 2022, le nombre
d’habitants en France est passé de 45,5 millions à 67,8
millions, soit une augmentation de 48 % en 62 ans [1]. Avec
l’augmentation de la population et surtout l’augmentation
de la part de personnes âgées voire très âgées atteintes de
maladies chroniques, la fin de vie est devenue plus longue
et nécessite des prises en charge adaptées.
Par lettre en date du 19 octobre 2012, la ministre déléguée chargée des personnes âgées et de l'autonomie a saisi la CNCDH de la question des droits fondamentaux des personnes âgées aux plans national, européen et international.
(Assemblée plénière du 27 juin 2013)
E. Vion, B. Golse, and P. Delion. Service de pédopsychiatrie de l’hôpital Necker-Enfants malades, (2009)Réflexions générales par Bernard Golse
Lettre ouverte de Pierre Delion
Petite histoire du pack par Erwan Vion.