F. Scheid. EMC psychiatrie, (1991)Nécessité d'avoir un abonnement pour accéder à l'information en ligne.
Аннотация
La " maladie mentale " se donne comme procédant à la fois d'une logique
de la nature, c'est le champ revendiqué par la médecine, et comme
un objet socialement construit qui ne s'appréhende, dès lors, qu'à
travers des représentations collectives soumises aux contingences
des structures sociales et des spécificités culturelles.
C'est ce dernier aspect, la lecture sociale de la maladie mentale,
qui se trouve examiné ici. L'ampleur du sujet ne permet pas de faire
un inventaire complet de l'imaginaire collectif, des rationalisations
et des défenses culturelles mises en place pour contenir l'angoisse
suscitée par l'interrogation millénaire lancée aux hommes par cette
altérité radicale du monde de la folie. Tout au plus poserons-nous
quelques bornes pour délimiter un champ qui devrait s'ouvrir de plus
en plus sur la psychiatrie.
Les représentations institutionnalisées, systématisées en théorie
" savantes ", fruit d'une lente élaboration empirique ou scientifique,
se distinguent des représentations profanes, spontanées et diffusées
dans l'ensemble de la population, bien qu'elles se nourrissent les
unes des autres. C'est surtout aux représentations profanes qu'il
est fait référence dans cet article. L'étude des représentations
" savantes " est plutôt du ressort de l'ethnopsychiatrie ou de l'histoire
de la médecine.
%0 Journal Article
%1 Scheid1991
%A Scheid, F.
%D 1991
%J EMC psychiatrie
%K représentations-sociales santé-mentale
%N 37-725-E-10
%T Représentations sociales de la maladie mentale
%U http://www.em-consulte.com/article/4237/resultatrecherche/6
%X La " maladie mentale " se donne comme procédant à la fois d'une logique
de la nature, c'est le champ revendiqué par la médecine, et comme
un objet socialement construit qui ne s'appréhende, dès lors, qu'à
travers des représentations collectives soumises aux contingences
des structures sociales et des spécificités culturelles.
C'est ce dernier aspect, la lecture sociale de la maladie mentale,
qui se trouve examiné ici. L'ampleur du sujet ne permet pas de faire
un inventaire complet de l'imaginaire collectif, des rationalisations
et des défenses culturelles mises en place pour contenir l'angoisse
suscitée par l'interrogation millénaire lancée aux hommes par cette
altérité radicale du monde de la folie. Tout au plus poserons-nous
quelques bornes pour délimiter un champ qui devrait s'ouvrir de plus
en plus sur la psychiatrie.
Les représentations institutionnalisées, systématisées en théorie
" savantes ", fruit d'une lente élaboration empirique ou scientifique,
se distinguent des représentations profanes, spontanées et diffusées
dans l'ensemble de la population, bien qu'elles se nourrissent les
unes des autres. C'est surtout aux représentations profanes qu'il
est fait référence dans cet article. L'étude des représentations
" savantes " est plutôt du ressort de l'ethnopsychiatrie ou de l'histoire
de la médecine.
@article{Scheid1991,
abstract = {La " maladie mentale " se donne comme procédant à la fois d'une logique
de la nature, c'est le champ revendiqué par la médecine, et comme
un objet socialement construit qui ne s'appréhende, dès lors, qu'à
travers des représentations collectives soumises aux contingences
des structures sociales et des spécificités culturelles.
C'est ce dernier aspect, la lecture sociale de la maladie mentale,
qui se trouve examiné ici. L'ampleur du sujet ne permet pas de faire
un inventaire complet de l'imaginaire collectif, des rationalisations
et des défenses culturelles mises en place pour contenir l'angoisse
suscitée par l'interrogation millénaire lancée aux hommes par cette
altérité radicale du monde de la folie. Tout au plus poserons-nous
quelques bornes pour délimiter un champ qui devrait s'ouvrir de plus
en plus sur la psychiatrie.
Les représentations institutionnalisées, systématisées en théorie
" savantes ", fruit d'une lente élaboration empirique ou scientifique,
se distinguent des représentations profanes, spontanées et diffusées
dans l'ensemble de la population, bien qu'elles se nourrissent les
unes des autres. C'est surtout aux représentations profanes qu'il
est fait référence dans cet article. L'étude des représentations
" savantes " est plutôt du ressort de l'ethnopsychiatrie ou de l'histoire
de la médecine.},
added-at = {2008-07-31T11:11:30.000+0200},
author = {Scheid, F.},
biburl = {https://www.bibsonomy.org/bibtex/270a83c7817c5e9f235f76a3178814709/cdifsinarbonne},
interhash = {60e3b436b9439c8fd6fa1c15a8425904},
intrahash = {70a83c7817c5e9f235f76a3178814709},
journal = {EMC psychiatrie},
keywords = {représentations-sociales santé-mentale},
note = {Nécessité d'avoir un abonnement pour accéder à l'information en ligne},
number = {[37-725-E-10]},
owner = {C881240},
timestamp = {2011-10-05T08:39:33.000+0200},
title = {Représentations sociales de la maladie mentale},
url = {http://www.em-consulte.com/article/4237/resultatrecherche/6},
year = 1991
}