La médecine est de plus en plus de plus technicisée mais demeure une question irréductible : que peut-elle faire quand elle ne peut plus guérir ? Soigner mais est-ce encore soigner quand on ne peut plus que soulager ? Le mouvement des soins palliatifs s’inscrit précisément à ce moment.
La « commission permanente en charge des questions de bientraitance », prévue par l’article D.121-4 du code de la famille et de l’aide sociale1, a été installée le 19 mars 2018, sous le nom de « Commission pour la lutte contre la maltraitance et la promotion de la bientraitance ».
En tant que commission conjointe du Haut conseil de la famille et de l’âge (HCFEA) et du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), sa composition a été fixée par décision conjointe de ces deux instances.
Depuis son installation, la Commission a consacré ses auditions et ses travaux à établir cette « Note d’orientation ».
Il s’agit bien d’une orientation générale, plutôt qu’un rapport technique. Elle vise à définir les éléments de ce que pourrait être une action collective de lutte contre la maltraitance et de promotion de la bientraitance.
La Commission y fait, certes, plusieurs propositions concrètes, mais elle a privilégié une approche globale du sujet, en souhaitant, dans cette première étape, contribuer au sens de l’action à conduire.
Créée en 1984, l’asp fondatrice est une association d’accompagnants bénévoles formés et engagés au service des soins palliatifs.
Les soins palliatifs et l'accompagnement fin de vie contribuent à préserver la dignité du malade jusqu'au bout. Dans cette attitude, ils s'opposent tant à l' acharnement thérapeutique (obstination déraisonnable) qu'à l'euthanasie.
L’asp fondatrice sélectionne, forme et encadre ses bénévoles qui, sous le sceau de la confidentialité, accompagnent des malades gravement menacés dans leur vie, ou en fin de vie ainsi que leur famille et leurs proches. Ils leur apportent présence et écoute.
C. Dekeuwer. (juin 2009)Colloque La philosophie du soin - Éthique, médecine et sociétéSession "La médecine du point de vue du soin", modérée par Emmanuel Fournier, coordonnateur du département universitaire "Éthique, douleur, soins palliatifs" de la Faculté de médecine Pierre-et-Marie-Curie.