Le sujet de la fin de vie, de son accompagnement et de
la prise en charge palliative a été remis sur le devant de la
scène ces dernières années. Tout d’abord, en raison d’une
réalité démographique : entre 1960 et 2022, le nombre
d’habitants en France est passé de 45,5 millions à 67,8
millions, soit une augmentation de 48 % en 62 ans [1]. Avec
l’augmentation de la population et surtout l’augmentation
de la part de personnes âgées voire très âgées atteintes de
maladies chroniques, la fin de vie est devenue plus longue
et nécessite des prises en charge adaptées.
Avis 139 Questions éthiques relatives aux situations de fin de vie : autonomie et solidarité
Plusieurs débats traversent de manière récurrente la société à propos de la fin de vie. Citoyens, parlementaires, associations, soignants, intellectuels… discutent de la possibilité, ou non, d’une évolution du droit, les lois actuelles ne prévoyant pas la délivrance d’une aide active à mourir. Si le CCNE a examiné à plusieurs reprises les questions éthiques relatives à la fin de vie, il a souhaité à la lumière des évolutions législatives, médicales et sociétales des dernières années, approfondir certains enjeux éthiques du débat. C’est l’objet de son Avis 139 « Questions éthiques relatives aux situations de fin de vie : autonomie et solidarité » dans lequel Il émet plusieurs propositions.
la présente circulaire précise les orientations de la politique des soins palliatifs, fondée sur le développement de la démarche palliative. Elle fournit des référentiels d’organisation des soins pour chacun des dispositifs hospitaliers de la prise en charge palliative et précise le rôle du bénévolat d’accompagnement.
Initié par le président de la République François Hollande le 17 juillet 2012, la concertation nationale autour des questions liées à la fin de vie a donné lieu à de nombreux échanges avant de finalement s’achever.
Lancé le 22 septembre dernier par Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé, devant l’ensemble des acteurs du secteur, le plan national 2021-2024 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement de la fin de vie voit ses premiers travaux lancés. Son comité de pilotage s’est réuni le 5 octobre, sous la conduite du ministère et des 2 personnalités qualifiées désignées pour le présider : le Dr Olivier Mermet, médecin généraliste et le Dr Bruno Richard, praticien hospitalier. Objectif de ces travaux : traduire l’engagement de garantir à tous les citoyens, sur l’ensemble du territoire et au plus proche de tous les lieux de vie, l’accès aux soins palliatifs et à l’accompagnement de la fin de vie.
Collectif. Soins gérontologie, 14 (80):
17--41(ноября 2009)Bibliogr. p.41
dossier de onze articles
Conjuguer le prendre
soin est une gageure...............17
Isabelle Garnaud, Evelyne Malaquin-Pavan
Ces soignants qui défendent
le bien commun .......................18
Emmanuel Hirsch
Faut-il légiférer l'entrée en institution sans consentement ?.......................21
François Blanchard,
Elisabeth Quignard, Jérôme Pelissier
Qu'est-ce que l'Erema ?...........24
François Blanchard
L'accès aux soins des personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer
et de cancers.......25
Sophie Moulias
La loi Leonetti et l'éthique gériatrique................................28
Marie-Agnès Mantiaux
La loi Leonetti en pratique ......30
Pascale Fouassier,
Pascale Gauthier, Pascale Tocheport, Monique Creno, Valérie Kichner,
Anne Miller-Lauprête, Annick Sachet, Marie-Agnès Garo, Martine Marzais
La lutte contre la maltraitance, une éthique de la complexité .. 32
Bernard Duportet
Réflexion éthique sur la prise
en charge du patient atteint
de la maladie d'Alzheimer.......35
Marcel Baudy
Le refus de nourriture chez un patient atteint de la maladie d'Alzheimer..............................37
Isabelle Garnaud
En quoi une formation éthique
éclaire-t-elle le quotidien
du soin ?...................................39
Sylvie Grousset
Eléments de bibliographie........41
Liliane Régent.